Pour réussir dans sa vie professionnelle, il ne suffit pas d’être
particulièrement doué dans un domaine ou d’avoir des facultés de raisonnement
supérieures à la moyenne.
Savoir naviguer habilement dans la jungle des relations humaines devient un atout majeur.
Savoir naviguer habilement dans la jungle des relations humaines devient un atout majeur.
On parle d’intelligence émotionnelle
pour la faculté de détecter ce que ressentent un collègue de travail, un
supérieur hiérarchique ou un employé, d’adapter son attitude et son discours
mais aussi le fait de bien connaitre et savoir maitriser ses propres émotions
Des psychologues de plusieurs universités de Bonn affirment dans une
récente étude qu’une bonne intelligence émotionnelle est de loin plus
profitable à son auteur mais aussi à l’entreprise.
Les chercheurs ont fait passer des tests à 142 salariés de tout âge et tous
horizons. Ils devaient dans un premier temps interpréter une série de photos et
d’enregistrements audio ou des acteurs et enfants exprimaient des émotions
basiques, comme la colère, la joie, la peur.
Ensuite, ils étaient évalués par des collègues de travail et des supérieurs sur leurs qualités relationnelles.
Ensuite, ils étaient évalués par des collègues de travail et des supérieurs sur leurs qualités relationnelles.
Conclusion : les salariés les
plus sensibles aux émotions de l’autre sont aussi ceux qui sont jugés comme les
plus influents, les plus appréciés, les plus sincères, les plus à l’aise dans
le travail d’équipe.
De plus leur fiche de paie montrent qu’ils gagnent plus que les autres, et ce indépendamment de leur position hiérarchique, leur sexe, l’âge, leur formation ou le nombre d’heures travaillées.
De plus leur fiche de paie montrent qu’ils gagnent plus que les autres, et ce indépendamment de leur position hiérarchique, leur sexe, l’âge, leur formation ou le nombre d’heures travaillées.
Etre en empathie avec ses collègues,
souple et mesuré dans ses rapports est donc une qualité fondamentale dans le
travail et d’autant plus lorsqu’on exerce un poste à responsabilité.
Les auteurs déplorent que les
recruteurs RH n’intègrent pas ce critère majeur dans le recrutement des
managers qui peuvent être totalement dépourvu d’intelligence émotionnel au
détriment de leurs subalternes et de la productivité de l’entreprise.
Antoine Oriot
Ref : Journal of Organizational
Behavior nov 2014