Ces chiffres, alarmants, montrent à quel point l’usage des nouvelles technologies provoque une intrusion de la vie professionnelle dans la sphère privée.
Le Ministère du Travail a demandé un rapport sur l’impact du numérique sur le travail et souhaite réformer le code du travail pour limiter toutes dérives. Il se pourrait que le « droit à la déconnexion » c’est-à-dire le droit de non-réponse aux mails en dehors des horaires de travail, fasse son entrée dans le Code du Travail en 2016. En effet, l’hyper-connexion représente un risque réel pour la santé. Même si, selon une étude de l’APEC en 2014, 72% des cadres considèrent que le fait de rester connecté améliore leur réactivité, ils sont autant à penser que cela augmente aussi leur charge de travail et, par conséquent, le risque de faire un AVC ou un burn-out.
D’après une étude publiée en 2015 par la revue médicale « The Lancet », le risque d’AVC augmente de 10% au-delà de 40 heures de travail hebdomadaire et de 27% à partir de 49 heures. Cette connexion excessive est souvent liée à la crainte d’être moins performant et de perdre son emploi.
Pour éviter que la vie professionnelle n'empiète sur la vie privée, que ce soit via le portable, l'ordinateur ou la tablette, il faut respecter certaines « règles ». Evitez de rentrer chez vous avec votre ordinateur portable sous le bras, surtout le week-end.
Déconnectez-vous complètement de votre compte mail en partant du bureau. Lorsque vous partez en congés, pensez à enregistrer un message automatique d’absence sur votre boîte mail, en précisant votre date de retour. Ce "sevrage numérique" délimitera vie privée et professionnelle.
Ces mesures sont indispensables à votre bien-être et la qualité de votre travail s’en ressentira !