Les dessins humoristiques de DILBERT ont une curieuse ressemblance avec des choses ici entendues !
lundi 27 janvier 2014
vendredi 24 janvier 2014
Réaction Arnaud Montebourg sur EUROPE1, au sujet de la question du paracétamol (source : APM)
PARIS, 24 janvier 2014 (APM) - Le ministre du
redressement productif, Arnaud Montebourg, a estimé jeudi soir sur Europe 1
qu'il revenait au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, de statuer sur
l'entrée du paracétamol au répertoire des génériques, au vu du potentiel
impact négatif de ce projet sur l'emploi.
"C'est au Premier ministre d'arbitrer entre des intérêts différents", a-t-il déclaré, indiquant que le dossier "était sur le bureau" de Jean-Marc Ayrault. "On peut peut-être trouver une solution qui à la fois permettent à la sécurité sociale de faire des économies et en même temps de ne pas perdre des sites de production. Ce serait fâcheux quand même", a-t-il estimé Le ministre a signalé qu'il avait été "saisi" par les industriels, les syndicats et les élus locaux et qu'il avait transmis leurs observations à la ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine. L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a fait part début décembre 2013 de son intention d'intégrer le paracétamol à son répertoire des génériques sous la pression de l'Autorité de la concurrence (cf APM GBQLC004). Ce projet pourrait mener à des suppressions de postes sur les sites français de production de Doliprane* (Sanofi) et de Efferalgan* et Dafalgan* (Bristol-Myers Squibb (BMS)-Upsa). Selon les syndicats, 550 postes seraient concernés à Agen pour BMS-Upsa et 580 à Lisieux (Calvados) et Compiègne (Oise) pour Sanofi. Dans un communiqué diffusé vendredi, la CFE-CGC, qui demande le retrait du projet, a fait mention de 4.000 emplois indirects touchés. Le site d'Agen a enregistré une forte mobilisation des salariés le 11 janvier, rappelle-t-on (cf APM GBRAD006). Jeudi sur Europe 1, le secrétaire du comité central d'entreprise (CCE) de BMS-Upsa, Jean-Philippe Delpech, a interpellé Arnaud Montebourg pour indiquer que tout le site (1.400 emplois) était menacé. Il a souligné que "la substitution de médicaments made in France" était envisagée au profit "d'autres qui seront fabriqués ailleurs et qui coûtent exactement le même prix pour l'assurance maladie et pour les patients". Sollicité sur les conséquences sociales éventuelles de l'entrée du paracétamol au répertoire des génériques, le gouvernement avait botté en touche mercredi à l'Assemblée nationale, estimant qu'il était prématuré de présager de l'impact sur l'emploi avant que la décision de l'ANSM soit prise (cf APM VGRAM002). Les 37 industriels commercialisant en France du paracétamol ont jusqu'au jeudi 6 février pour donner leur avis. L'absence de groupe générique pour le paracétamol, molécule la plus vendue en France en volumes, résulte d'un arbitrage rendu en 2003 par le ministère de la santé. Il s'agissait de protéger l'emploi sur les sites de production de Doliprane*, Efferalgan* et Dafalgan* en échange de baisses de prix successives, rappelle-t-on. Une nouvelle baisse est prévue au 1er janvier 2015, ce qui devrait permettre de dégager 20 millions d'euros d'économies (cf APM EHQLN003 et APM GBRA6004). gb/san/APM polsan redaction@apmnews.com GBRAO002 24/01/2014 12:13 ACTU PHARMA |
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mercredi 22 janvier 2014
Une loi garantissant l'avenir et la justice du système de retraites
Publication au JO de la loi garantissant l'avenir et la justice du
système de retraites
La loi garantissant
l’avenir et la justice du système de retraites vient d'être publiée au Journal
officiel.
Le Conseil
constitutionnel a validé l’ensemble du texte (Conseil constitutionnel, décision
2013-683 DC du 16 janvier 2014, JO du 21).
Pour rappel, les
principaux points de cette loi sont les suivants :
- la mise en place, à
partir de 2015, d’un compte personnel de prévention de la pénibilité (loi art.
10) ;
- l’augmentation de la
durée d’assurance (ou de cotisations) requise pour bénéficier d’une retraite à
taux plein (loi art. 2 ; c. séc. soc. art. L. 161-17-3 nouveau)
- la possibilité pour
les étudiants de faire valider des trimestres au titre de leurs stages en
entreprise ayant fait l’objet d’une gratification obligatoire (loi art. 28 ; c.
séc. soc. art. L. 351-17 nouveau) ;
- la possibilité pour
un salarié qui souhaite passer à temps partiel et liquider une partie de sa
retraite de bénéficier du dispositif de retraite progressive deux ans avant
l’âge légal de départ à la retraite, sans que cet âge puisse être inférieur à
60 ans (loi art. 18 ; c. séc. soc. art. L. 351-15 modifié) ;
- l’élargissement des
périodes réputées cotisées pour la mise en œuvre du dispositif de retraite
anticipée carrières longues (loi art. 26 et 27 ; c. séc. soc. art. L. 351-14-1, L. 634-2-2, L. 643-2 et L. 723-10-3 modifiés) ;
- un réaménagement de
plusieurs règles relatives au cumul emploi-retraite (loi art. 19 et 20 ; c.
séc. soc. art. L. 161-22 modifié et L. 161-22-1 nouveau).
jeudi 9 janvier 2014
Flash info ! Manifestation à AGEN : DANGER SUR NOS EMPLOIS DAFALGAN- substituable-
Copie du tract distribué à AGEN et co signé par l'ensemble des organisations syndicales dont UNSa
Un jeu de
dominos aux conséquences inquiétantes :
Au mois de mars 2013, débutait la
crise dite du FERVEX, qui plongeait les productions Agenaises quasiment à zéro.
Après neuf mois de crise, nous commencions à repartir à la normale dans nos volumes.
En décembre 2013, les salariés ont
reçu par courriel l’annonce de Christophe BARLAND que l’ANSM demande à BMS de
commenter l’intention de l’agence d’inscrire le paracétamol au tableau des
génériques. Un CCE extraordinaire s’est tenu fin décembre. Et enfin un communiqué
de presse de Benoit GALLET est paru dans la Dépêche le 24 décembre et annonce que
550 salariés sont concernés par le
risque de subir des suppressions d’emplois, voir la délocalisation possible du
site.
Le site d’Agen est donc en grave danger, c’est notre Direction qui
le dit.
Cette situation a été évitée en
2002 grâce à une mobilisation générale. Depuis, malgré nos demandes répétées
d’orientation sur de nouveaux produits, BMS est resté sourd à ces demandes,
nous laissant sans solution aujourd’hui. Et même pire, notre portefeuille de produit a
diminué.
La mise
en place d’une mesure visant à inscrire les antalgiques contenants du
paracétamol au répertoire des génériques signifierait que les pharmaciens
devront systématiquement délivrer un médicament générique lors de la
présentation d’une ordonnance mentionnant du EFFERALGAN / DAFAFALGAN. Soit une réaction en chaîne aux
répercussions potentiellement dramatiques pour le département. Une chose
est sûre, si le gouvernement rentre dans cette stratégie du générique de
Paracétamol, il doit prendre conscience des risques sur l’Agenais. Notre site
représente 1400 emplois directs aujourd’hui et
4000 emplois indirects. Le fait de remettre en cause une partie des emplois
induit un risque pour la totalité.
Nous, organisations Syndicales, avons
contacté les différents acteurs politiques locaux et nationaux afin de les
impliquer à nos cotés dans la défense de l’activité économique et de nos
emplois.
Pour être efficace et pour
contrer cette possible décision, nous proposons, non pas une grève qui nous
pénaliserait, mais un rassemblement.
Celui-ci doit mobiliser tout le
personnel accompagné de leurs familles, les salariés des sociétés extérieures
et toutes les personnes se sentant concernées.
Rendez-vous place de la préfecture
le samedi 11 janvier 2014
à 9h30
Le générique ce n’est pas
automatique !
Mobilisons nous, notre avenir
en dépend !
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