Un jeu de
dominos aux conséquences inquiétantes :
Au mois de mars 2013, débutait la
crise dite du FERVEX, qui plongeait les productions Agenaises quasiment à zéro.
Après neuf mois de crise, nous commencions à repartir à la normale dans nos volumes.
En décembre 2013, les salariés ont
reçu par courriel l’annonce de Christophe BARLAND que l’ANSM demande à BMS de
commenter l’intention de l’agence d’inscrire le paracétamol au tableau des
génériques. Un CCE extraordinaire s’est tenu fin décembre. Et enfin un communiqué
de presse de Benoit GALLET est paru dans la Dépêche le 24 décembre et annonce que
550 salariés sont concernés par le
risque de subir des suppressions d’emplois, voir la délocalisation possible du
site.
Le site d’Agen est donc en grave danger, c’est notre Direction qui
le dit.
Cette situation a été évitée en
2002 grâce à une mobilisation générale. Depuis, malgré nos demandes répétées
d’orientation sur de nouveaux produits, BMS est resté sourd à ces demandes,
nous laissant sans solution aujourd’hui. Et même pire, notre portefeuille de produit a
diminué.
La mise
en place d’une mesure visant à inscrire les antalgiques contenants du
paracétamol au répertoire des génériques signifierait que les pharmaciens
devront systématiquement délivrer un médicament générique lors de la
présentation d’une ordonnance mentionnant du EFFERALGAN / DAFAFALGAN. Soit une réaction en chaîne aux
répercussions potentiellement dramatiques pour le département. Une chose
est sûre, si le gouvernement rentre dans cette stratégie du générique de
Paracétamol, il doit prendre conscience des risques sur l’Agenais. Notre site
représente 1400 emplois directs aujourd’hui et
4000 emplois indirects. Le fait de remettre en cause une partie des emplois
induit un risque pour la totalité.
Nous, organisations Syndicales, avons
contacté les différents acteurs politiques locaux et nationaux afin de les
impliquer à nos cotés dans la défense de l’activité économique et de nos
emplois.
Pour être efficace et pour
contrer cette possible décision, nous proposons, non pas une grève qui nous
pénaliserait, mais un rassemblement.
Celui-ci doit mobiliser tout le
personnel accompagné de leurs familles, les salariés des sociétés extérieures
et toutes les personnes se sentant concernées.
Rendez-vous place de la préfecture
le samedi 11 janvier 2014
à 9h30
Le générique ce n’est pas
automatique !
Mobilisons nous, notre avenir
en dépend !