vendredi 19 décembre 2014

2014 s'achève...Un message fort de l'équipe UNSa BMS UPSA !

Bien chers collègues, camarades,

Cette année s’achève dans la tourmente d’un PSE particulièrement dense et complexe.
Dense, de par les nouvelles lois qui nous ont contraints à faire en un jour ce que nous faisions, hier, en trois.
Complexe, de par un bonne partie de la population touchée, davantage habituée à organiser les PSE qu’à les subir.
Nous avons  travaillé dur. Tous les jours et une bonne partie des nuits et des week end. Nous avons épongé de la souffrance, soulagé des angoisses, essuyé des larmes. Nous avons tenu bon. Nous avons été présents, toujours. Nous avons assisté et aidé des personnes, parfois en perdition.
Cette année 2014 nous avons dû affronter la rancœur et la désolation de nos amis qui ont été abandonnés, vendus par BMS pour rejoindre AstraZeneca. Ils ne l’ont pas choisi, ils l’ont subi. Nous ne pouvons pas reprocher leur attitude, parfois ingrate, car seule la douleur les guidait.
Nous avons aussi dû gérer la crise Fervex, les ruptures de stock, les pharmaciens agressifs que nous ne livrions plus, puis la lumière au fond de ce tunnel avec le retour à l’automne de nos produits dans les officines, mais au prix d’efforts énormes.
Enfin, l’épée de Damoclès du générique de paracétamol, suspendue sur les têtes de près de 2000 de nos collègues à Agen et ailleurs.
La découverte des sphères gouvernementales, des ministères, des parlementaires, des agences d’état. Un combat permanent. Nous avons au final gagné au moins deux ans, mais à quel prix, après quel investissement, là encore que de jours de vacances, de week end de soirées passées à forcer des portes, puis à convaincre !
Il reste du chemin à parcourir, il reste des personnes sans avenir certain, il y aura des licenciements, mais au bilan, nous avons bien bossé et je suis heureux d’avoir pu travailler avec vous tous.
Notre travail d’IRP est ingrat, il nous est fait davantage de reproches que de louanges, mais l’essentiel réside dans l’image que le miroir nous renvoie à chacun de nous et je crois qu’elle est particulièrement acceptable.
2015 sera électorale, encore un combat. On ne peut pas savoir ce que nous réserve l’oncle Sam, mais il déborde d’imagination ces derniers temps.
Après cette litanie de maux que nous avons endurés soit directement, soit au travers de nos mandants, je ne peux que vous souhaiter de passer de très bonnes fêtes de fins d’année, réparatrices, ressourcez-vous dans vos foyer, évacuez vos peines et rechargez vous d’énergie nouvelle, soyons fins prêts à affronter l’an qui vient.
Bien amicalement.


Jean-Philippe Delpech




jeudi 11 décembre 2014

Les NAO chez BMS UPSA : L’UNSa n’a pas signé l’accord sur les augmentations de salaire.

L’UNSa n’a pas signé l’accord sur les augmentations de salaire.

Même si nous avons obtenu une enveloppe globale à 2,4%, nous n’acceptons pas que les augmentations des collègues des groupes 6 et + et itinérants soient entièrement dépendantes du « mérite ».

Nous avions demandé une prime exceptionnelle de 1 500,00€ pour tous les salariés de BMS, en contrepartie de l’immense stress subi en 2014. La Direction n’a accordé une prime annuelle d’environ 90,00€ bruts qu’aux salariés des groupes 1 à 5.
Nous avions demandé que tous les cadres puissent bénéficier de bonus et pas seulement les cadres supérieurs, nous avons été entendus, mais les D4 et les D5 ne pourront prétendre qu’à la moitié de leur augmentation salariale car l’autre moitié servira à financer leurs propres bonus !
Tout ce que nous avions demandé pour les itinérants a été rejeté en bloc. Fin des loyers des véhicules de travail, alignement des RTT entre les DP, RRG, et autres itinérants sur les DR et DM, revalorisation du forfait du travail du samedi et dimanche, 2ème journée de télétravail, etc.
Dans ces conditions, même si nous sommes fiers d’avoir pu nettement améliorer les propositions de la direction par nos interventions, nous ne pouvons pas engager notre signature sur de telles décisions.


L'équipe UNSa BMS UPSA.




Loi Macron : l'UNSa réagit et agit

Loi Macron : Du travail du dimanche aux licenciements, l’UNSA demande des modifications.
04 décembre 2014 - L’UNSA a toujours abordé la question du travail le dimanche autour de deux principes :
1) Dans l’intérêt général de la société comme dans celui des salariés, la règle doit rester celle du repos hebdomadaire le dimanche.
2) Si, pour des motifs économiques valables ou des raisons d’intérêt général, des salariés doivent, par exception, travailler le dimanche, alors des contreparties doivent leur être accordées.

A l’aune de ces principes, l’UNSA constate que le pré-projet de loi Macron fait fausse route, au risque d’affaiblir la protection des salariés du commerce sans pour autant permettre les créations d’emplois dont notre pays aurait tant besoin.

Passer, hors de toute logique commerciale, de 5 à 12, le nombre de dimanches travaillés sur décision du Maire, serait banaliser un peu plus et non faire exception. Exclure du bénéfice d’une majoration salariale tous les salariés des établissements de moins de 20, serait généraliser un travail dominical sans contrepartie, dès lors que près de 8 salariés du commerce sur 10 travaillent dans ce type d’établissement. Quant à la simplification des règles dans un secteur où, de l’avis de tous, leur empilement actuel les rendent illisibles, en rajouter de nouvelles et n’en retirer aucune ne participe pas de cet objectif.

Ce danger de faire régresser les droits des salariés sans pour autant améliorer l’emploi se retrouve pour l’UNSA dans d’autres parties du pré-projet de loi. Ainsi, il est particulièrement singulier de voir apparaître, au détour d’un article, une modification de la loi de sécurisation de l’emploi.

La modification proposée du périmètre d’application des critères d’ordre des licenciements pourrait bouleverser tout l’équilibre des plans de sauvegarde de l’emploi au détriment des salariés.

Pour l’UNSA, il est indispensable que le gouvernement entende et modifie sa copie. Ce pré-projet s’est écrit sans concertation digne de ce nom. Sur un dossier aussi complexe et sensible, il n’est pas trop tard pour l’engager. C’est aussi le cas de plusieurs autres sujets de ce pré-projet de loi éclectique sur lesquels l’UNSA reviendra.