BMS récidive, encore et encore!
Moins d’un an après le dernier PSE, BMS récidive. La direction a annoncé le
1er juillet aux représentants du personnel le lancement d’un nouveau
PSE, entrainant la suppression de 177 postes.
Au début des années 2000, les américains avaient trouvé judicieux de créer
une structure européenne basée en France, au 7ème et dernier étage
du siège social de BMS, à Rueil-Malmaison. Cette nouvelle organisation,
présentée comme idéale, a géré, depuis la France tous les pays européens en
matière de support marketing, médical, financier, ressources humaines, ventes,
Market-Acces, etc. Il avait alors fallu se serrer un peu pour accueillir ces
nouveaux collègues.
Au fil du temps ce sont quelques 250 salariés, pour la plupart cadres sup, qui ont occupé des postes présentés comme étant « stratégiques » dernier mot à la mode à l’époque.
Au fil du temps ce sont quelques 250 salariés, pour la plupart cadres sup, qui ont occupé des postes présentés comme étant « stratégiques » dernier mot à la mode à l’époque.
Mais voilà qu’aujourd’hui, les grands maîtres, qui ce sont partagé les
postes magistraux à Princeton, nous annoncent que le nouveau modèle idéal de
l’entreprise passe par la création d’un lien direct entre les pays et la maison
mère américaine…
- « Heu ! C’était pas déjà le cas avant la
création du service Europe ? »
- « Mais non ! C’est beaucoup mieux qu’avant, vous ne pouvez pas comprendre…Avant le Corporate était en lien direct avec les pays, désormais ce sera le contraire ! »
- « Mais non ! C’est beaucoup mieux qu’avant, vous ne pouvez pas comprendre…Avant le Corporate était en lien direct avec les pays, désormais ce sera le contraire ! »
Bilan 177 postes supprimés avec quasiment aucune solution en interne. On peut
parler de tsunami social. Un grand nombre de secrétaire-assistantes se trouvent
impactées, ainsi que tout le service de création « BMStudio »
récemment mis en place. Depuis quelques semaines, des nominations étaient
annoncées dans quelques hautes sphères, untel rejoignait tel ou tel service,
unetelle avait une promotion interne : « vous vous joindrez à moi
pour souhaiter etc. etc. etc. ». L’expérience nous montre que ce genre
d’annonces présage d’une catastrophe, nous attendions un mouvement, mais pas de
cette ampleur.
En France nous avons déjà géré 7 PSE en 8 ans et le
rythme s’accélère. D’un PSE tous les un à deux ans, nous passons à deux PSE par
an. Nous sommes en droit de nous demander ce que les Américains veulent faire
de BMS en France ? Une petite coquille hyper-rentable avec 150 salariés
maximum ? Est-ce là le véritable but de la politique dite « BioPharma » qui a déjà fait perdre près de la moitié des effectifs de l’entreprise depuis son avènement ?