vendredi 20 février 2015

Cinq questions décalées à (se) poser pour connaître ses points forts

Cinq questions décalées à (se) poser pour connaître ses points forts

Pour faire face à cette question rituelle en entretien d'embauche, il est capital de les identifier... avant. Voici comment y parvenir, en cinq questionnements a priori décalés. 
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La question des points forts est souvent posée par les recruteurs lors de l'entretien d'embauche. Un coach explique comment réussir à les identifier.
En général, quand on leur demande en entretien de définir leurs points forts, les candidats exposent leurs compétences dûment éprouvées au fil de leurs travaux et missions passés. Mais "un point fort n'est pas tout à fait identique à une compétence ou à un talent, rectifie le coach Nicolas Dugay DGA de Booster Academy et coach mental. La compétence est la somme d'un savoir, d'un savoir-faire et d'un savoir-être issus de l'expérience. Le talent est une aisance naturelle et stable à réfléchir les choses et à les réaliser. Le point fort est "une quasi-perfection constante dans l'action" même si celle-ci demande un effort."

L'individu est au meilleur niveau sur tel ou tel domaine. Tel un sportif qui sait, par exemple, qu'il est rapide dans ses gestes ou qu'il a du souffle quoiqu'il arrive. "Tout le monde a des points forts et doit les connaître, explique le coach. Le recruteur sait que l'entreprise pourra capitaliser dessus en toute circonstance. En cela, ils constituent un atout considérable pour occuper un poste." 

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Comment s'y prendre pour les repérer? En menant une petite enquête sur soi grâce à des questions clés, à se poser ou à poser à son entourage. Au passage, vous identifierez aussi vos points faibles... 
1. (à soi) "Qu'est-ce que je déteste faire?"
La réponse vient toute seule. Listez tout ce qui vous fait horreur dans les tâches à effectuer à la maison ou au bureau: gérer l'administratif, faire du bricolage, ranger, tenir une conversation, animer une réunion, etc. N'omettez rien, que ce soit de l'utile ou de l'inutile. Vous dégagerez ainsi : 1/ Vos points faibles, qu'il est bon de cerner aussi pour en parler face au recruteur dès qu'il le demandera , en introduisant par : "J'y ai longuement réfléchi". 2/ Ce qu'à l'inverse vous aimez faire et refaire sans vous lasser, avec plaisir et facilité dans tout environnement. 
2. (à des amis) "Dans quelle situation délicate m'appellerais-tu pour que je t'aide?"
Cette interrogation vous incitera à repérer où et quand vos facultés d'attention et de coopération sont au maximum. Seules des oreilles amies vous diront ce qu'il en est vraiment. On vous appelle lors d'un problème grave? On vous rappelle? A quelle occasion? En cas de décès, de maladie, de conflits épineux au travail (ou ailleurs), d'un besoin de recommandation auprès d'un tiers? Les autres osent se dévoiler à vous, s'épancher, livrer leurs failles, leurs émotions. Ce n'est pas rien. Creusez avec eux en quoi vous les avez aidé et quels sont vos points forts dans ce cadre: la qualité de l'écoute, l'empathie, la capacité à rationaliser et à relativiser, l'absence de jugement, la disponibilité, etc.  
3. (à soi) "Quel est le plus grand reproche que j'ai entendu?"
L'idée n'est pas juste de se rappeler l'incident qui vous a valu une réprimande d'un ami ou du chef mais de saisir le problème qui se cache derrière. "Tu es égoïste", "Tu es souvent en retard", "Tu ne me rappelles jamais". Ces remarques d'apparence anodine sont révélatrices. Le retard ou le silence, par exemple, peuvent signifier pour autrui que vous ne savez pas vous organiser, que vous vous désolidarisez de l'intérêt général, etc. Mais en réalité vous pouvez avoir de sérieux arguments pour légitimer votre comportement. Le retard peut s'expliquer par des priorités familiales: s'assurer que vos enfants aient bien fini un devoir avant d'aller à un dîner, etc. Ce qui compte, c'est que ces priorités soient basées sur des valeurs - respect, devoir, engagement etc. - et non pas sur du laxisme. Elles peuvent donc être un point fort. A vous d'opérer le tri: les bonnes et les mauvaises raisons.  

4. (à soi, à des amis ou collègues) "Quand on me valorise, c'est sur quoi?"

Souvenez-vous des thèmes et de la façon dont on vous l'a dit: "Super, Je ne m'attendais pas à ce que tu rendes ce rapport aussi vite"; "Tu as un jardin superbe"; "Bravo, ton coup de main a été décisif". Votre interlocuteur souligne des qualités d'anticipation, d'abnégation, de patience, de réactivité... Si le même compliment revient souvent de diverses sources, c'est qu'il s'agit d'un point fort. 

5. (à soi) "Si j'étais le PDG, qu'est-ce qui me rebuterait?"

Cet exercice de projection pousse à aborder des sujets auxquels vous ne pensez pas parce que vous ne les avez pas en charge. En vous mettant dans la peau d'un boss, vous prenez d'un coup de la hauteur et élargissez votre champ de réflexion. Quels seraient vos blocages? Prendre des décisions complexes, se soucier d'aspects juridiques, rencontrer des gros clients, etc. Par opposition, toujours, vous validerez vos points forts et trouverez des compensations à vos faiblesses (la capacité à bien s'entourer, le pragmatisme, le sens de la délégation etc.). Autant de cartes à exploiter sur tel ou tel poste dans l'avenir. Et vous aurez ainsi préparé des éléments de réponse à la délicate question: "Comment vous voyez-vous dans cinq ans?". 



Alain 





dimanche 15 février 2015

LA MAGIE DU 7

La magie du chiffre  7







Depuis la nuit des temps le chiffre 7 revêt une importance magique au cœur des Hommes.
Il occupe une place prépondérante dans tous les livres sacrés, même les plus anciens.
Le chiffre 7 est riche de symboles, de garantie de prospérité et d’équilibre.
Parmi les innombrables références faites au chiffre 7 on peut citer en désordre :


  •  Le 7 était, dans l’Egypte antique le symbole de la vie éternelle.
  •  Le 7 était, dans l’Egypte antique le symbole de la vie éternelle.
  •  Chaque plaie d’Egypte a duré 7 jours
  •  Pharaon a rêvé de 7 vaches et de 7 épis.
  •  Le chamanisme utilise les 7 branches de l’arbre cosmique pour communiquer avec les dieux.
  •  Il y a 7 emblèmes du Bouddha.
  •  Les adeptes du yoga, connaissent 7 chakras dans le corps humain.
  •  Les musulmans l’ont aussi repris en effectuant 7 fois le tour de la Ka’bat à La Mecque.
  •  Les Chinois font un lien entre les 7 ouvertures du corps et les 7 du cœur.
  •  La Menorah, chandelier à 7 branches, représente, pour les juifs la lumière divine.
  •  La semaine comporte 7 jours.
  •  Etc.

Les contes pour enfants utilisent aussi la magie du 7:
Dans le petit Poucet, la fratrie est composée de 7 garçons, l’ogre à 7 filles, les bottes sont de 7 lieues et
Poucet est âgé de 7 ans.
Blanche Neige rencontre 7 nains qui la protègent.
De nos jours il est fréquent de retrouver la symbolique du 7 dans les expressions courantes,
comme « il faut tourner 7 fois la langue dans sa bouche » ou « monter au 7ème ciel ». Elles
symbolisent la prudence, la sagesse ou la béatitude.
Mais à quand remonte cette fascination pour le 7 ?
L’origine du 7 pourrait venir du sanskrit sapta Ce terme est utilisé dans les textes sacrés de l’Inde, il
est synonyme de l’idée de sagesse, d’océan, de montagne ou d’île-continent. Il pourrait venir
également du latin septem.
Dans la Bible, le 7 a une place importante. Dès la Genèse, le monde est fait en 7 jours, et ce 7ème
jour est pour le créateur celui de la contemplation, du respect.
Dans l’Apocalypse, le 7 est omniprésent (7 églises, 7 étoiles, 7 Esprits de Dieu, 7 sceaux,
7 trompettes, 7 tonnerres, 7 têtes, 7 fléaux, 7 coupes, 7 rois…), la rédaction de ce texte remonte
environ à l’an 90 ou 95 de notre ère.
Les livres du Pentateuque chrétien ou Thora juive, qui approuvent déjà le 7, auraient été
rassemblés vers le 5ème siècle avant notre ère.
Les auteurs antiques, et plus tard classiques, ont toujours vu dans le chiffre 7 une sorte d’harmonie
cosmique. Dans notre ciel on pouvait compter 7 planètes, les musiciens utilisent 7 notes pour
émerveiller nos sens, l’arc-en-ciel, aux 7 couleurs, ne possède-t-il pas des dons magiques. Les
chrétiens opposent 7 vertus aux 7 péchés capitaux, à l’origine les prêtres célébraient 7 messes par
jour dans les cathédrales.
Il parait clair que la puissante fascination du chiffre 7 remonterait à une époque très lointaine dans
l’histoire de l’humanité.
André Chouraqui, traducteur émérite du Coran, explique que « les 7 ciels sont connus de la
cosmologie babylonienne, le nombre 7 étant le symbole de la totalité du réel. ».
Depuis Babylone, le chiffre 7 s’est retrouvé en d’innombrables lieux et époques. En répertorier
toutes les légendes qui s’y rattachent représenterait un travail bien trop laborieux et interminable.
Le plus probable, c’est que la symbolique du chiffre 7 ait été ramenée de Babylone par les juifs
Et l’effet boule de neige s’est poursuivi.

La conclusion n’est qu’évidence, le choix du  7  s’impose à
qui souhaite attirer à soi la bienveillance des dieux, les
faveurs de la providence et la grâce de la chance !

Jean-Philippe Delpech