jeudi 9 janvier 2014

Flash info ! Manifestation à AGEN : DANGER SUR NOS EMPLOIS DAFALGAN- substituable-

Copie du tract distribué à AGEN et co signé par l'ensemble des organisations syndicales dont UNSa

Un jeu de dominos aux conséquences inquiétantes :

Au mois de mars 2013, débutait la crise dite du FERVEX, qui plongeait les productions Agenaises quasiment à zéro. Après neuf mois de crise, nous commencions à repartir à la normale dans nos volumes.
En décembre 2013, les salariés ont reçu par courriel l’annonce de Christophe BARLAND que l’ANSM demande à BMS de commenter l’intention de l’agence d’inscrire le paracétamol au tableau des génériques. Un CCE extraordinaire s’est tenu fin décembre. Et enfin un communiqué de presse de Benoit GALLET est paru dans la Dépêche le 24 décembre et annonce que 550  salariés sont concernés par le risque de subir des suppressions d’emplois, voir la délocalisation possible du site.
Le site d’Agen est donc en grave danger, c’est notre Direction qui le dit.
Cette situation a été évitée en 2002 grâce à une mobilisation générale. Depuis, malgré nos demandes répétées d’orientation sur de nouveaux produits, BMS est resté sourd à ces demandes, nous laissant sans solution aujourd’hui.  Et même pire, notre portefeuille de produit a diminué.
La mise en place d’une mesure visant à inscrire les antalgiques contenants du paracétamol au répertoire des génériques signifierait que les pharmaciens devront systématiquement délivrer un médicament générique lors de la présentation d’une ordonnance mentionnant du EFFERALGAN / DAFAFALGAN. Soit une réaction en chaîne aux répercussions potentiellement dramatiques pour le département. Une chose est sûre, si le gouvernement rentre dans cette stratégie du générique de Paracétamol, il doit prendre conscience des risques sur l’Agenais. Notre site représente 1400 emplois directs aujourd’hui et  4000 emplois indirects. Le fait de remettre en cause une partie des emplois induit un risque pour la totalité.
Nous, organisations Syndicales, avons contacté les différents acteurs politiques locaux et nationaux afin de les impliquer à nos cotés dans la défense de l’activité économique et de nos emplois.
Pour être efficace et pour contrer cette possible décision, nous proposons, non pas une grève qui nous pénaliserait, mais un rassemblement. Celui-ci doit mobiliser tout le personnel accompagné de leurs familles, les salariés des sociétés extérieures et toutes les personnes se sentant concernées.


Rendez-vous place de la préfecture
le samedi 11 janvier 2014
à 9h30


Le générique ce n’est pas automatique !

Mobilisons nous, notre avenir en dépend !